La Géorgie, en tant que République socialiste soviétique de Géorgie, a fait partie de l’Union soviétique de 1922 jusqu’au rétablissement de son indépendance en 1991. Entre mai 1918 et février 1921, la Géorgie a existé en tant que république indépendante. Cette indépendance est devenue possible à la suite de l’effondrement de l’Empire russe après la Révolution d’Octobre de 1917 et le déclenchement de la guerre civile russe.
La Géorgie a profité de cette situation politique pour proclamer son indépendance et a, dans un premier temps, bénéficié du soutien politique et diplomatique de l’Allemagne. Le gouvernement social-démocrate issu de l’indépendance chercha à obtenir une légitimité internationale et la reconnaissance des puissances occidentales. À cette fin, une délégation géorgienne a partcicipée à la Conférence de la paix de Paris entre 1919 et 1920. Si la Géorgie parvint à obtenir une reconnaissance de facto, l’obtention d’une reconnaissance de droit s’avéra beaucoup plus difficile. Les principales puissances européennes reportèrent cette décision tant que la guerre civile russe se poursuivait, soutenant le général Denikine et le mouvement blanc, et continuant de considérer la Géorgie et le Caucase comme des territoires destinés à être réintégrés dans une future « Russie démocratique ».
Après la défaite du mouvement blanc, l’attitude européenne à l’égard de la République démocratique de Géorgie commença à évoluer. Progressivement, l’existence indépendante de la Géorgie fut de plus en plus acceptée et, le 27 janvier 1921, le Conseil de l’Entente reconnut officiellement le gouvernement social-démocrate de Géorgie. Il convient toutefois de noter que la Russie soviétique avait déjà reconnu l’indépendance de la Géorgie plus tôt, le 7 mai 1920, par la signature du traité de Moscou.

Traité de mai 1920.
Les questions suivantes sont celles auxquelles nous répondrons dans cet article : qu’était-il écrit dans l’accord ? Quelles motivations ont guidé les deux parties dans la conclusion de cet accord ? Pourquoi s’est-il révélé de courte durée et comment a-t-il affecté les processus politiques internes de la Géorgie ?

Article sur le traité de Moscou dans le journal géorgien « Sakartvelos Respublika » (1920, n° 103).
Pour répondre à ces questions, il est d’abord nécessaire d’examiner les processus politiques plus larges qui se développaient à l’époque en Russie et dans le Caucase. Après la défaite des forces blanches, les bolcheviks tentèrent de rétablir leur contrôle sur les territoires de l’ancien Empire russe. Le 28 avril 1920, l’Armée rouge occupa l’Azerbaïdjan, et une tentative similaire fut bientôt entreprise contre la Géorgie.
Sergo Ordjonikidze, bolchevik géorgien et chef du Bureau du Caucase, joua un rôle clé dans ces efforts. Dans sa correspondance avec Lénine et Staline, il se montra convaincu que l’Armée rouge envahirait Tbilissi avant le 4 mai. Ces attentes se révélèrent erronées. L’armée géorgienne parvint à stopper l’Armée rouge à la frontière azerbaïdjanaise, contraignant la direction bolchevique à modifier ses plans. En réaction à cette résistance, Lénine et Staline ordonnèrent à Ordjonikidze de retirer les troupes et de cesser, du moins temporairement, toute action militaire supplémentaire contre la Géorgie.

Sergo Orjonikidze (1886-1937). «корисний ідіот комунізму, його вбивство Сталіним започатковує московські процеси».
Dans ce contexte, en avril 1920, Noé Jordania (chef du gouvernement géorgien) envoya Grigol Ouratadze, homme politique social-démocrate et membre de l’Assemblée constituante, à Moscou afin d’entamer des négociations. La direction géorgienne comprenait qu’une reconnaissance par la Russie bolchevique renforcerait considérablement la position internationale de la Géorgie et faciliterait une reconnaissance par les États occidentaux, qui cherchaient à éviter une confrontation directe avec la Russie. Il convient de mentionner qu’au même moment, la Russie était en guerre avec la Pologne.

Noe Jordania (1868- 1953), Grigol Uratadze (1878- 1959).
Dans ces circonstances, le gouvernement géorgien considéra le moment comme particulièrement favorable pour obtenir la reconnaissance russe. Les négociations durèrent environ une semaine et la Russie soviétique accepta de conclure un accord avec l’État géorgien.
La délégation russe était dirigée par Lev Karakhan, vice-commissaire du peuple aux Affaires étrangères. Le traité de Moscou se composait de seize articles et de deux annexes secrètes. J’en présente le contenu ci-dessous.
° Premièrement, la Russie reconnut sans condition l’indépendance et la souveraineté de l’État géorgien et renonça formellement à toute revendication sur les droits exercés auparavant sur le territoire et les eaux géorgiens. Elle accepta également de ne pas s’ingérer dans les affaires intérieures de la Géorgie.
° Deuxièmement, la question des frontières fut réglée largement en faveur de la Géorgie, notamment par la reconnaissance par la Russie de la région de Batoumi comme faisant partie de la République démocratique de Géorgie.
Enfin, les deux parties s’engagèrent à rester neutres et à ne pas autoriser sur leurs territoires des groupes armés ou politiques cherchant à renverser par la violence le gouvernement de l’une ou l’autre république.
Les parties secrètes du traité contenaient des dispositions politiques importantes. La Géorgie accepta d’autoriser les organisations communistes à opérer légalement, à tenir des réunions et à publier librement des documents. L’usage des tribunaux ou des pouvoirs gouvernementaux pour punir les personnes impliquées dans la propagande communiste était interdit. Ces règles entrèrent en vigueur dès la signature du traité.
En conséquence, les bolcheviks géorgiens furent autorisés à agir légalement. En l’espace d’un mois, le journal *Communist* commença à paraître à Tbilissi sous la direction de Philipe Makharadze, et environ 1 200 communistes furent libérés de prison. Dans le même temps, plusieurs dirigeants politiques géorgiens, dont le ministre de l’Intérieur Noé Ramichvili, exprimèrent leur scepticisme quant aux intentions de la Russie et doutèrent de la durabilité de l’accord. Néanmoins, il convient de souligner que le traité joua un rôle important dans la reconnaissance de la Géorgie par les puissances occidentales, bien qu’il n’ait pas duré longtemps.

Philipe Makharadze (1868-1941).
En mai et juin 1920, les bolcheviks géorgiens furent contraints d’opérer ouvertement dans un environnement politique où ils bénéficiaient d’un soutien populaire très limité. Cela posa de sérieuses difficultés au parti. Les tentatives visant à saper le gouvernement et à déstabiliser la situation politique entraînèrent de nouvelles arrestations, et près de la moitié des personnes précédemment libérées furent de nouveau emprisonnées. Comme le déclara plus tard Makharadze : « La légalisation du Parti communiste ne nous a rien apporté. » Les bolcheviks manquaient de soutien populaire, tandis que les services de sécurité géorgiens, méfiants à l’égard des bolcheviks comme du personnel diplomatique russe, surveillaient étroitement et limitaient leurs activités.
Au départ, Staline et Ordjonikidze espéraient que les dispositions du traité permettraient une déstabilisation progressive et une « soviétisation spontanée » de la Géorgie de l’intérieur. Il devint toutefois rapidement évident que cette stratégie ne réussirait pas sans une intervention militaire directe. Celle-ci eut lieu en février 1921. Malgré une résistance déterminée, la Géorgie indépendante ne put résister à l’assaut de l’Armée rouge, et sa brève période d’indépendance prit fin. Encore une fois, la Russie ne respecta pas ses engagements signés par Traité, en l’occurence celui de mai 1920. En conséquence, des milliers de géorgiens perdirent la vie durant la guerre de février 1921, d’autres furent déplacés, emprisonnés, torturés lorsqu’ils refusaient de se soumettre. Ce sont les mêmes méthodes qui s’appliquent actuellement en Ukraine et dans les territoires occupés par la Fédération de Russie.
Giorgi Gogishvili
Master’s degree student in Georgian history, Université d’État de Tbilissi (TSU).
Bibliographie
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Akaki Chkhenkeli. Diaries, Book I, 1918–1921. Tbilisi: Tbilisi State University Publishing, 2024.
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Grigol Uratadze. True and False History. Paris, 1958.
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Otar Janelidze. Essays from the History of Georgian-Russian Relations. Tbilisi: Saari Publishing, 2014.
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Republic of Georgia. 1920, May, No. 103.
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Shota Vadachkoria. To Clarify Some of the Factors Behind Georgia’s Defeat by Soviet Russia (February–March 1921). Tbilisi: Georgika Publishing, 2016.
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Shvelidze, Dimitri. Modern History of Georgia (1917–2012). Tbilisi: Meridiani Publishing, 2021.
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Radio Tavisupleba. https://www.radiotavisupleba.ge/a/31240484.html
Version original en géorgien :
საქართველო, საბჭოთა რუსეთი და 1920 წლის მოსკოვის შეთანხმება
გიორგი გოგიშვილი
საქართველოს ისტორიის სამაგისტრო პროგრამა, თსუ
საქართველო საბჭოთა სოციალისტური რესპუბლიკის სახით სსრკ-ის წევრი იყო 1922 წლიდან 1991 წლამდე, დამოუკიდებლობის აღდეგნამდე, თუმცა 1918-1921 წლებში საქართველო როგორც დამოუკიდებელი რესპუბლიკა ისე არსებობდა. თავისუფლების მოპოვება შესაძლებელი გახადა რუსეთის იმპერიის დაცემამ და 1917 წლის ოქტომრის რევოლუციამ, რასაც თან დაერთო რუსეთის სამოქალაქო ომი.
საქართველომ ისარგებლა შექმნილი პოლიტიკური ვითარებით და გამოაცხადა დამოუკიდებლობა, რასაც ხელი შეუწყო გერმანიის პოლიტიკურმა და დიპლომატიურმა მხარდაჭერამ. სოციალ-დემოკრატიულმა მთავრობა ცდილობდა მიეღო საერთაშორისო აღიარება დასავლეთისგან. მაგალითისთვის, ქართული დელეგაცია მონაწილეობას იღებდა პარიზის სამშვიდობო კონფერენციაზე (1919-1920). საქართველოს მთავრობამ მიაღწია de facto აღიარებას დასავლეთის ქვეყნებიდან, თუმცა de jure აღიარება კვლავ მიუღწევლად რჩებოდა. ლიდერი ევროპული სახელმწიფოები დე იურედ ცნობას აჭიანურებდნენ, ვინაიდან რუსეთის სამოქალაქო ომი კვლავ მიმდინარეობდა, რომელშიც ისინი გენერალ დენიკის და “თეთრებს” უჭერდნენ მხარს და საქართველოს, ისევე როგორც კავკასიას, განიხილავდნენ ე.წ დემოკრატიული რუსეთის შემადგენლობაში.
თეთრგვარდიელთა დამარცხების შემდგომ ევროპელთა მიდგომამ საქართველოს დემოკრატიული რესპუბლიკის მიმართ გარკვეული სახეცვლილება განიცადა. 1921 წლის 27 იანვარს ანტანტის უმაღლესმა საბჭომ ცნო საქართველოს სოციალ-დემოკრატიული მთავრობა დე-იურედ. აღსანიშნავია, რომ უფრო ადრე საბჭოთა რუსეთს უკვე აღიარებული ჰყავდა საქართველოს დამოუკიდებელი სახელმწიფოებრიობა 1920 წლის 7 მაისის მოსკოვის ხელშეკრულების საფუძველზე.
შემდეგ შეკითხვებზე პასუხის გაცემას ვეცდები მოცემულ სტატიაში: რა ეწერა ამ შეთანხმებაში? რა მოტივაცია ამოძრავებდა ორივე მხარეს? რატომ იარსება მცირე ხანს? როგორ იმოქმედა აღნიშნულმა შეთანხმებამ საქართველოს საშინაო პოლიტიკაზე?
ამ შეკითხვებს რომ ვუპასუხოთ, ჯერ საჭიროა, გადავხედოთ იმ პოლიტიკურ პროცესებს, რასაც ადგილი ჰქონდა ამ დროისთვის რუსეთსა და კავკასიაში. თეთრგვარდიელთა დამარცხების შემდეგ ბოლშევიკებმა სცადეს ყოფილი რუსეთის იმპერიის ტერიტორიაზე აღედგინათ კონტროლი. 1920 წლის 28 აპრილს წითელმა არმიამ დაიკავა აზერბაიჯანი, იგივე მცდელობა ჰქონდათ ბოლშევიკებს საქართველოს მიმართაც.
სერგო ორჯონიკიძემ, ქართველმა ბოლშევიკმა და კავბიუროს თავმჯდომარემ, მთავარი წვლილი შეიტანა აღნიშნულ საქმეში. ლენინთან და სტალინთან მიმოწერისას, ის აშკარად თავდაჯერებული იყო, რომ წითელი არმია თბილისში 4 მაისს იქნებოდა. მოლოდინები მცდარი აღმოჩნდა, ქართულმა ეროვნულმა გვარდიამ წარმატებით შეაჩერა წითელი არმია აზერბაიჯანის საზღვართან, რამაც ბოლშევიკი ლიდერები აიძულა თავიანთ გეგმებზე ხელი აეღოთ. ლენინმა და სტალინმა ორჯონიკიძეს უბრძანეს სამხედრო მოქმედებები შეეწყვიტა საქართველოს წინააღმდეგ და გამოეყავანა ჯარი.
ამ ყოველივეს თანადროულად, 1920 წლის აპრილში ნოე ჟორდანიამ მოსკოვში მიავლინა სოციალ-დემოკრატი გრიგოლ ურატაძე, რათა მოლაპარაკებები დაწყებულიყო ბოლშევიკებთან. მთავრობას ესმოდა, რომ რუსეთისგან სახელმწიფოს აღიარება საქართველოს საერთაშორისო პოზიციებს განამტკიცებდა და ხელს შეუწყობდა დასავლეთის მიერ საბოლოო აღიარებას, ვინაიდან ვიცით, რომ ევროპული სახელმწიფოები რუსეთს უყურებდნენ და თავს არიდებდნენ მათთან პირდაპირ კონფრონტაციას. ასევე უნდა ვახსენოთ ისიც, რომ რუსეთი ამ დროს პოლონეთთან ომში იყო ჩართული…
ასეთ ვითარებაში საქართველოს ხელისუფლებამ აღნიშნული მომენტი მიიჩნია სწოროდ დროდ, რათა რუსეთისგან აღიარება მიეღო. მოლაპარაკებებმა დაახლოებით ერთი კვირა გასტანა, საბოლოოდ შეთანხმება მოხერხდა.
რუსულ მხარეს წარმოადგენდა ლევ კარახანი, საგარეო საქმეთა სახალხო კომისარი. მოსკოვის შეთანხმება შეიცავდა 16 მუხლს და 2 საიდუმლო დამატებას. ქვემოთ წარმოგიდგენთ ძირითად შინაარს:
რუსეთმა უპირობოდ ცნო საქართველოს დემოკრატიული რესპუბლიკის დამოუკიდებლობა და თავისუფლება , რუსეთი ხელს იღებდა ყველა იმ სუვერენულ უფლებაზე, რომელიც ეკუთვნოდა რუსეთს საქართველოსა და მისი მიწა-წყლის მიმართ. რუსეთი ხელს იღებდა საქართველოს შინაურ საქმეებში ყოველგვარ ჩარევაზე.
საზღვრების საკითხი გადაწყდა საქართველოს სასარგებლოდ. სხვათა შორის, რუსეთი აღიარებდა, რომ მთელი ბათუმის ოლქი უნდა შესულიყო საქართველოს რესპუბლიკის საზღვრებში.
საქართველო და რუსეთი პირობას დებდნენ ურთიერთშორის დაეცვათ ნეიტრალიტეტი და ნება არ მიეცათ თავ-თავიანთ ტერიტორიებზე მომხდარიყო ისეთი ჯგუფები მობილიზაცია, რომელნიც მიზნად ისახავდნენ რესპუბლიკებში არსებული წესწყობილების დამხობას. თუ ხელშეკრულების დამდებ რესპუბლიკათა ტერიტორიაზე ასეთი ძალები გაჩნდებოდა, მათ იარაღი უნდა აყროდათ და მოთავსებულ ყოფილიყვნენ განსაკუთრებულ ადგილებში.
საიდუმლო მუხლების მიხედვით, საქართველოში კომუნისტურ ორგანიზაციებს თავისუფალი არსებობის და მოღვაწეობის, კრებების თავისუფლად მოწვევის და გამომცემლობის თავისუფლად მუშაობის უფლება დაუკანონდათ. არავითარი რეპრესიული ზომების მიღება არ შეიძლებოდა იმ პირთა წინააღმდეგ, რომლებიც კომუნიზმის საზოგადო პროპაგანდასა და აგიტაციისას ეწეოდნენ.
შედეგად, ქართველ ბოლშევიკებს ლეგალურად მუშაობის უფლება მიეცათ. ერთ თვეში, ფილიპე მახარაძის რედაქტორობით, თბილისში გაზეთ „კომუნისტის“ გამოცემა დაიწყო და დაახლოებით 1200 კომუნისტი ციხიდან გაათავისუფლეს.
საინტერესოა, რომ რამდენიმე ქართველი პოლიტიკური ლიდერი, მათ შორის შინაგან საქმეთა მინისტრი, ნოე რამიშვილი, სკეპტიკურად უყურებდა შეთანხმებას და ბოლშევიკთა რეალურ ზრახვებს. მიუხედავად ამისა, უნდა ითქვას, რომ ხელშეკრულებამ მნიშვნელოვანი როლი ითამაშა დასავლეთის ქვეყნების მიერ საქართველოს ცნობაში, მიუხედავად იმისა, რომ ხელშეკრულებამ დიდხანს არ გასტანა.
1920 წლის მაისსა და ივნისსში ქართველი ბოლშევიკები ღიად იწყებენ მოქმედებას, მაგრამ მათ მინიმალური საზოგადოებრივი მხარდაჭერა ჰქონდათ. ანტისახელმწიფოებრივმა მოქმედებებმა და პოლიტიკური სიტუაციის დესტაბილიზაციის მცდელობებმა განახლებული დაპატიმრებები გამოიწვია და გათავისუფლებულთა თითქმის ნახევარი ისევ უკან შეაბრუნეს. ფილიპე მახარაძე მოგვიანებით აღნიშნავდა: „კომუნისტური პარტიის ლეგალიზაციამ არაფერი მოგვიტანაო“. ბოლშევიკებს ხალხის მხარდაჭერა აკლდათ, ამასთან, უსაფრთხოების სამსახურები მჭიდროდ აკონტროლებდნენ და ზღუდავდნენ მათ საქმიანობას.
თავდაპირველად, სტალინს და ორჯონიკიძეს იმედი ჰქონდათ, რომ ხელშეკრულების დებულებები საქართველოს თანდათანობით დესტაბილიზაციასა და გასაბჭოებას შიგნიდან უზრუნველყოფდა. თუმცა, მალევე გაირკვა, რომ ეს სტრატეგია პირდაპირი სამხედრო ჩარევის გარეშე წარმატებით ვერ განხორციელდებოდა, რაც 1921 წლის თებერვალში მოხდა კიდეც.
გამოყენებული ლიტერატურა:
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აკაკი ჩხენკელი, დღიურები I, 1918-1921, თბილისი, თბილისის სახელმწიფო უნივერსიტეტის გამომცემლობა, 2024
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გრიგოლ ურატაძე, ნამდვილი და ყალბი ისტორია, პარიზი, 1958
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ოთარ ჯანელიძე. ნარკვევები საქართველო-რუსეთის ურთიერთობების ისტორიიდან. თბილისი, გამომცემლობა საარი, 2014
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საქართველოს რესპუბლიკა, 1920, მაისი, N. 103
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შოთა ვადაჭკორია, საბჭოთა რუსეთთან საქართველოს დამარცხების ზოგიერთი ფაქტორის დაზუსტებისთვის, გეორგიკა, თბილისი, 2016
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დიმიტრი შველიძე, საქართველოს უახლესი ისტორია (1917-2012), თბილისი, მერიდიანი, 2021
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7 მაისი: აღიარება დაპყრობის წინ , რადიო თავისუფლება, 2021 წელი, 6 მაისი https://www.radiotavisupleba.ge/a/31240484.html

